Nous avons appris de plusieurs sources que le promoteur a signé fin décembre 2021 un compromis de vente avec Proximus pour l'achat du bois et un autre avec la curatelle de BSS pour l'achat du site des antennes. Il n'y aurait, cette fois-ci, plus de clause suspensive liée à à l'obtention d'un permis et le promoteur aurait jusque fin avril pour passer l'acte et verser la somme. Quel projet d'affectation a-t-il pour sa nouvelle propriété sachant que ses projets de logements dans le bois ont déjà fait l'objet de plusieurs refus ? Il devrait nous en apprendre d'avantage lors de notre rencontre planifiée pour début février.
Début décembre, nous avions écrit à la direction de Proximus pour la sensibiliser à la valeur biologique du site et lui proposer une offre d'achat alternative visant à gérer le bois en réserve naturelle. Nous avions mis en copie deux Ministres fédérales : Petra De Sutter, qui exerce la tutelle sur Proximus, et Zakia Khattabi, compétente pour l'environnement et le développement durable. Une fois de plus, Proximus n'a pas daigné nous répondre par la voie officielle. C'est grâce aux réponses des Ministres De Sutter et Khattabi, qui ont pris la peine de s'informer sur le dossier, que nous avons appris que la vente avait entre-temps été conclue !
La Ministre De Sutter met en évidence le rôle important que peuvent jouer les autorités locales concernant la destination du site : "Via leur compétence 'aménagement du territoire', les communes peuvent imposer des restrictions et donner une orientation au projet relatif au terrain.". Et la Ministre Khattabi confirme : "Les communes peuvent sécuriser certains domaines dans leurs plans d'affectation des sols et les permis qu'elles octroient".
L'histoire n'est pas finie. En fonction de l'évolution de la situation, nous recontacterons le collège de Rochefort pour examiner ce qu'il est prêt à faire pour protéger le bois de la Héronnerie.