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"Jardin des Paraboles : tout le monde en a marre"

Dernière mise à jour : 5 déc. 2021

Le promoteur du projet a récemment exprimé son ras-le-bol lors d'une conférence de presse face à ce qu'il appelle le surréalisme et les fake news qui entourent le projet. Vous pourrez retrouver l'entièreté de l'article paru dans l'Avenir via le lien ci-dessous.


Nous aussi nous en avons marre mais pour d'autres raisons :


Les Fake News

  • "15 Ha de forêt sont déjà urbanisés, donc notre projet n'impactera que 7 hectares"

  • Ce sont 10 Hectares qui sont déjà urbanisés comme le prouvent les images ci-dessous (détail dans notre post du 03/12/2020). Les 5 hectares restants ? C'est une forêt de même qualité que le reste du massif, comme en témoigne l'étude d'incidence environnementale, entourée des restes d'une ancienne voirie RTT qui permettait aux touristes de découvrir la nature.



  • "L’eau potable, d’abord. Il y a assez d’eau. S’il n’y avait pas l’opposition, on n’aurait pas dû trouver une solution technique en parallèle"

  • Le creusement d'un nouveau puits pour alimenter le projet a été refusé par la région wallonne pour protéger l'approvisionnement en eau de la zone. Rappelons qu'en 2019, Rochefort a du acheter à l'extérieur les 2/3 de son eau.

  • La dernière version du projet prévoit un raccordement au puits de la Héronnerie qui alimente le village. Mais ce raccordement entraînerait un consommation globale de 130m3/jour alors que le débit maximum autorisé pour le puits est limité à 100M3/jour (voir étude d'incidence - post du 26/03/2021).


  • "Les eaux usées? La loi impose les fosses septiques vidangeables."

  • La demande de mise en conformité de la station d'épuration (STEP) existante sur le site n'a pas été acceptée parce qu'elle ne correspondait pas aux normes en adéquation avec la sensibilité du bassin de la Wimbe. L'Inasep a demandé au promoteur de construire une STEP adéquate et de lui en confier la gestion. Le promoteur ne s’y engage pas. Il compte utiliser une possibilité prévue par la loi pour gérer des situations temporaires. Cette possibilité n'est pas d'application dans le cas présent puisque la construction d'une nouvelle station n'est pas en projet.

  • La solution des camions vidangeurs est fantaisiste, nuisible et dangereuse.


Le surréalisme

  • "Une 7e enquête publique? Ce n’en est pas une, non, on est dans un permis et c’est un processus."

  • Ce qui est surréaliste, c'est que la saga continue malgré les différents refus de permis essuyés par le promoteur. Et celui-ci annonce qu'il est prêt à continuer encore et encore... Il faut dire que le collège de Rochefort lui avait jusqu'ici laissé la porte ouverte. Qu'en sera-t-il à présent alors qu'il reporte toutes les charges liées à son projet vers la collectivité ? Les citoyens espèrent que le bon sens et le respect du bien commun finiront par l'emporter.




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